7èmes retrouvailles Dinan 2012
iq option download pc Tout d’abord, et pour ceux qui ont manqué le coche cette année, une rapide description des évènements marquants de ces 4 jours Rançois.
Notre séjour a bien commencé le mercredi par un apéritif chez le Petits et repas galettes à Saint Malo.
Seul vrai moment où le fameux crachin Breton s’est manifesté et est venu nettoyer les pavés de la ville intra-muros ainsi que l’extra muros pour ne pas faire de jaloux, arroser les platanes et les acacias, faire plaisir aux grenouilles et autres crapauds, et nous nettoyer des pollutions françaises !
Nonobstant ces gouttelettes, ce fût une bonne mise en bouche pour la suite des festivités !!
Les anciens de « La Rance » ont retrouvé leur bateau

Un moment de souvenirs pour les hommes d'équipage.
Le club des maquettistes dinannais s'est lancé dans l'aventure de réaliser une maquette au 50e de leur bâtiment. Soit quand même un modèle réduit de près de 2 m de long ! Depuis deux ans, ces passionnés sont à l'ouvrage. La coque et le pont supérieur sont en place. La réunion de l'Association des anciens de La Rance à Dinan a été l'occasion d'une première mise à l'eau. « Mais il nous faudra encore un an de travail pour terminer cette maquette, explique Christophe Barnabé, le président du club de modélisme. On se retrouve chaque mardi soir, dans notre local au port de Dinan. »
« On se mettait de dos... »
La maquette est mise à l'eau. Du côté des anciens marins, on a la plaisanterie facile. « Regarde, Gégé, le bateau part de travers. C'est toi qui devais être à la barre ce jour-là ! »
Mais en aparté, les anciens matelots se confient. « Juillet 1968, au milieu du Pacifique, au large de l'atoll de Mururoa, la France réalisait ses premiers tirs nucléaires. À bord de La Rance, on emmenait les scientifiques du CEA, le commissariat à l'énergie atomique. On était chargé des mesures sur site. On ignorait tout des dangers de la contamination nucléaire. Et l'équipage restait sur le pont lors de tirs. Les ordres ? On nous disait : mettez-vous de dos, un bras devant les yeux, comptez jusqu'à 5 avant de vous retourner. On sentait le souffle de l'explosion et le bateau se mettait à tanguer. On prenait des photos par-dessus notre épaule, au pif. C'était interdit, mais certains ont réussi à en garder. »
« On voudraitune reconnaissance »
Un culte du secret qui dure encore aujourd'hui. « La Marine nationale n'a pas voulu confier les plans de La Rance au club dinannais pour la réalisation de leur maquette. Assez bizarrement, ils ont été trouvés sur internet, sur un site russe ! »
1xbet app Un silence que ces anciens matelots de 20 ans, aujourd'hui retraités, voudraient bien briser. « On était en première ligne. Certains d'entre nous sont malades. D'autres sont morts. » Un suivi médial ? « Il n'y en a pas, ou seulement à titre personnel. On voudrait bien au moins une reconnaissance de ce qu'on a subi. »